La captivité et la mort de Marie-Antoinette (pdf)
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Ce volume n’est pas un livre nouveau sur Marie- Antoinette; c’est une reconstitution de la vie presque journalière de la prisonnière aux Feuillants, au Temple et à la Conciergerie, un recueil de notes dont le principal mérite est la parfaite authenticité
Description
Ce volume n’est pas un livre nouveau sur Marie- Antoinette; c’est une reconstitution de la vie presque journalière de la prisonnière aux Feuillants, au Temple et à la Conciergerie, un recueil de notes dont le principal mérite est la parfaite authenticité.
Nous n’avons admis à y figurer que les relations des témoins oculaires, de ceux qui, à un titre quelconque, ont pu pénétrer jusqu’à la Reine pendant la période comprise entre le 10 août 1792 et le 16 octobre 1793. Ce n’étaient ni des gentilshommes de la Cour ni des historiographes à brevet : les Dangeau et les Saint-Simon de cette sombre époque sont une concierge, un garçon d’office, un tapissier, une servante, un gendarme, un balayeur… c’est dire que le style de ces témoignages ne vise pas à
la recherche; mais je crois qu’ils paraîtront plus saisissants, dans leur sincérité fruste, que les poétiques et magistrales amplifications des écrivains officiels de la Restauration.
« La vie de Marie-Antoinette au Temple appartient à l’Histoire, a dit M. Wallon; le lecteur ne veut pas qu’on passe vite sur un pareil sujet : il est avide des détails, il aime à s’y arrêter, parce qu’il ressent, au spectacle de cette instabilité des choses humaines, une émotion égale à la grandeur de l’infortune. » L’étonnant contraste entre les premières années de la Reine, entre son rêve vécu de Schönbrunn et de Versailles et ses incroyables malheurs émeut les plus indifférents : on songe à Trianon, plein de fleurs, quand on visite l’obscure cave de la Conciergerie où agonisa la pauvre femme ; et le rapprochement s’impose entre les brillants portraits où elle est représentée douce, souriante, majestueuse sous son diadème de blonds cheveux, et la malheureuse que, sur la charrette du bourreau, Paris a vue, — roulée dans un vieux châle, — presqu’aveugle, les courtes mèches blanches de ses tempes fouettant ses joues maigres.
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