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600 milliards sous les mers (pdf)

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A QUOI TIENT UNE VOCATION ?

La mienne, ma vocation de chercheur d’épaves impénitent de chasseur de trésors devenu peu à peu pêcheur d’histoires, je la dois au livre de Harry E. Rieseberg : « 600 milliards sous les Mers » que rééditent aujourd’hui, avec tant de soin, les éditions François Beauval.

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A QUOI TIENT UNE VOCATION ?

La mienne, ma vocation de chercheur d’épaves impénitent de chasseur de trésors devenu peu à peu pêcheur d’histoires, je la dois au livre de Harry E. Rieseberg : « 600 milliards sous les Mers » que rééditent aujourd’hui, avec tant de soin, les éditions François Beauval.

J’étais étudiant quand l’ouvrage de Rieseberg est tombé entre mes mains au hasard d’une flânerie à l’étal d’un bouquiniste de la Galerie de la Reine à Bruxelles. J’ouvris le livre. C’en était fait. J’étais perdu pour les Sciences Politiques et Diplomatiques, et ma vie, de ce jour, prit la direction du large.

Et pourtant…

Pourtant, ce livre qui changea le cours de mon existence est une œuvre de pure fiction écrite par un sacré farceur. Même très jeune, même sans expérience encore de la mer et de la plongée, des navires et des épaves, ce lieutenant Rieseberg m’avait paru bien suspect. La première traduction française du livre (traduction due à Francis Cusset) avait été honorée par Jean de La Varende d’une préface commençant par ces mots : « Le grand intérêt du livre de Harry Rieseberg que nous présentons aujourd’hui reste son authenticité… la substance en est rigoureusement véridique… ce récit relève le genre par sa sincérité profonde. .. » Pauvre La Varende ! Et comme il est vrai que les honnêtes gens ont bien du mal à voir le mal.

Car il sautera aux yeux de tout lecteur ayant un minimum d’expérience de la plongée sous- marine et sachant ce qu’il reste en général d’une épave vieille de deux ou de quatre siècles, que ce Monsieur Rieseberg — était-il seulement lieutenant ? — n’a jamais mis les pieds sous l’eau de sa vie. Il est clair en réalité que cet auteur de fiction, après avoir parcouru quelques récits de scaphandriers des années 1930 pour l’inspiration, un ou deux ouvrages de vulgarisation historique pour la documentation et l’ouvrage monumental de Sir Robert Darris « Deep Diving and Submarine Operations » pour le vernis technique, a fabulé ses deux livres à la première personne et sans vergogne.

Ce sont : « I dive for Treasure » publié à New York en 1942 (en français « 600 milliards sous les Mers » et « Treasure hunter », (en français « L’Or des Epaves »).

 

 

 

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